Zoom sur le frelon asiatique

Le Frelon Asiatique en France

Le Frelon Asiatique est arrivé en France au début des années 2000. Il s’est peu à peu implanté sur tout le territoire et est présent en Savoie depuis 2019.

Cet insecte envahisseur se nourrit de protéines et de sucre. Une ruche est donc pour lui un garde manger de premier choix. Les dégâts qu’il y cause sont considérables, et impactent considérablement la filière apicole.

Mais lorsqu’il ne trouve pas de ruches, il se rabat sur les autres insectes qu’il croise. En moyenne, une colonie de Frelons Asiatiques consomme chaque année 11 kg d’insectes (il en faut des insectes pour faire 11 kg !!)

En fin de saison, plusieurs centaines de reines fécondées quittent le nid, se mettent en diapause, et passent l’hiver à l’abri (au chaud, enterrées, cachées dans un tas de bois etc.). Aux premiers redoux, certaines de ces reines reprendront de l’activité et créeront un nid secondaire dans lequel elle pondront leurs premières filles. Lorsque ce nid arrivera à sa taille limite, la colonie déménagera vers un nid secondaire. Souvent plus haut que les primaires. Ces nids sont impressionnant par leur taille (jusqu’à 80 cm), et par le nombre d’individus qu’ils abritent (plusieurs milliers).

C’est ainsi qu’un nid en génère plus d’une dizaine l’année suivante. La croissance démographique de cette espèce est donc exponentielle.

Reconnaître un Frelon Asiatique

Le Frelon Asiatique se distingue de son cousin le Frelon Européen par sa taille et sa couleur.

  • Le Frelon Asiatique est plus petit que l’Européen (3 cm contre 4 cm).
  • Le Frelon Asiatique est de dominance noire avec quelques anneaux jaunes au bout de l’abdomen.
  • Le Frelon Européen quant à lui est de dominance jaune.
  • Le Frelon Asiatique est aussi appelé Frelon à pattes jaunes… et ce n’est pas pour rien.

Les nids de Frelons Asiatiques

En début de saison, les nids de Frelons Asiatiques sont gros comme des pamplemousses. Ce sont les nids primaires. Ils abritent quelques individus, dont la reine, qui est la mère de toutes les ouvrières.

Plus la saison avance, plus les nids grossissent. En fin de saison, les nids secondaires sont bien plus impressionnants (80 cm de diamètre, et plusieurs milliers d’individus).